Avec ce réseau fibre, ce ne sont pas seulement les particuliers et les entreprises qui peuvent envisager l'avenir avec confiance, mais aussi les syndics. Frederiek Thiers, propriétaire de FTimmo, y voit de nombreuses opportunités. "Le réseau fibre va faciliter la vie de tout le monde. Et notamment celle des syndics".
Sitôt ses études terminées, Frederiek Thiers a suivi les traces de son père, actif dans le secteur de l'immobilier depuis 1967. Il y a sept ans, il décide de se concentrer exclusivement sur la gestion de copropriétés et l'intendance et crée FTimmo. Aujourd'hui, FTimmo gère 130 résidences dans le sud-ouest de la Flandre et s'occupait jusqu'en 2021 de 300 kots d'étudiants rien qu'à Courtrai. Frederiek Thiers est également trésorier de l'Institut professionnel des agents immobiliers (IPAI), ce qui lui donne une vue privilégiée du secteur.
Syndics et médecins, même combat !
"Les chiffres en Belgique sont assez désastreux", admet Frederiek. "Parmi nos agents immobiliers, 2.676 sont également syndics, mais pour beaucoup d'entre eux, la gestion de copropriétés représente à peine 10 % de leur activité. Seuls 513 d'entre eux travaillent encore exclusivement comme syndics. En effet, notre profession traîne la réputation de n'être faite que de tracas et ennuis. C'est pourquoi nous lancerons une grande campagne de sensibilisation en octobre. Nous voulons y mettre en valeur les belles facettes de notre profession. Car il y en a aussi, cela va de soi. Lorsque je donne des conférences chez Syntra, je compare souvent notre profession à celle des médecins. Eux aussi guérissent les maladies, et ils ne trouvent pas leur profession pénible pour autant, n'estce pas ? Comme les médecins, nous voulons aider les gens. C'est précisément là que se trouve le côté gratifiant de notre profession."
Vive la digitalisation
Heureusement, la percée de la digitalisation redonne espoir à Frederiek. Il attend donc beaucoup du nouveau réseau fibre. "Lorsque la pandémie a éclaté, nous avons dû passer massivement aux appels vidéo pour nos réunions de résidents. Je craignais que ce changement brusque ne soit insurmontable pour les plus âgés. Aussi étonnant que cela puisse paraître, tout s'est merveilleusement bien passé." Depuis lors, la digitalisation ne cesse de s'imposer, soutenue par le nouveau réseau fibre. La fibre est déjà présente aujourd'hui dans 90 % des résidences de FTimmo. "Nos bureaux sont eux aussi équipés de la fibre", explique Frederiek. "C'est un monde de différence. À l'exception de notre comptabilité, tous nos logiciels fonctionnent désormais dans le cloud. Grâce au réseau fibre, nous sommes sûrs, en effet, de pouvoir continuer à travailler quoi qu'il arrive."
Frederiek entrevoit encore une multitude d'autres possibilités grâce au réseau fibre, même si celles-ci ne sont pas encore pour tout de suite. "Techniquement, c'est déjà possible ici, mais en Flandre occidentale, voire plus généralement en Belgique, tout reste un peu à la traîne. On préfère voir venir. Je sais que les pays scandinaves, par exemple, sont déjà bien plus avancés en termes d'exploitation du potentiel de la fibre. Prenez les ascenseurs, par exemple : en cas de panne, une notification automatique est immédiatement envoyée au fournisseur ou au service de maintenance, ce qui accélère considérablement les réparations. Il existe également des solutions qui avertissent automatiquement les services d'immondices lorsque les poubelles sont pleines. Et cela va même encore beaucoup plus loin, notamment grâce aux progrès phénoménaux en matière d'IA ou de reconnaissance faciale, que l'on peut exploiter pour les caméras de surveillance dans les halls d'entrée.
"À terme, le réseau fibre facilitera également la vie de tout le monde chez nous. À commencer par celle des syndics", affirme Frederiek avec assurance. "Nous le constatons déjà en matière d'énergie. Depuis l'introduction du tarif capacitaire, nous avons tout intérêt à surveiller notre consommation d'énergie. Un nombre croissant de bâtiments sont également équipés de bornes de recharge et de panneaux solaires. Tous ces équipements nécessitent une connectivité rapide et fiable. D'où l'intérêt du réseau fibre."
De la neige sur l'écran
Lorsque Frederiek a dû convaincre les habitants de l'utilité de la fibre, il a surtout attiré leur attention sur la télévision : "Beaucoup de gens rejettent encore toutes ces nouvelles possibilités faute de connaître les avantages qu'elles pourront bientôt leur apporter. Ou parce qu'ils pensent, en voyant le logo Proximus sur toutes les communications, que le réseau fibre est exclusivement réservé aux clients de Proximus. Alors que la fibre est évidemment un réseau ouvert, accessible à tous les opérateurs. Mais dès que l'on explique aux résidents que le réseau cuivre vit ses dernières heures et qu'ils ne verront donc plus que de la neige sur leur écran de télévision s'ils n'installent pas la fibre, le choix est généralement vite fait !", explique-t-il en riant.
"J'insiste aussi toujours sur le fait qu'ils ont tout intérêt à prendre le train en marche dès maintenant, car l'installation est pour l'instant gratuite. Si vous ne le faites pas maintenant et que vous devez creuser plus tard une tranchée, tirer un câble et le faire passer aux différents étages à vos frais, cela risque de vous coûter, au bas mot, quelques milliers d'euros. Des collègues m'ont dit qu'il fallait parfois beaucoup de temps pour obtenir des résidents l'autorisation d'installer la fibre. Mais lorsqu'on leur explique les choses de cette manière, nous n'avons en fait jamais de problème."
Installation impeccable
L'installation en elle-même de la fibre est aussi une formalité aujourd'hui. Même si aux dires de Frederiek, les premières phases ont été un peu difficiles. "En effet, les toutes premières installations n'ont pas été sans mal. Les études préliminaires menées par les Field Managers de Proximus se sont toujours bien passées. Au niveau de la mise en oeuvre par les soustraitants, en revanche, nous avons eu quelques problèmes au début. Ceux-ci foraient parfois aux mauvais endroits ou ne vérifiaient pas au préalable s'ils pouvaient utiliser quelque part un chemin de câbles existant. Depuis lors, après approbation par l'assemblée générale, je mets d'abord les choses au point avec la personne qui a élaboré les plans. Ensuite, nous revoyons le tout ensemble et discutons des options permettant de minimiser les travaux de coupe et de démolition. La communication avec Proximus est très ouverte et constructive. Nos propositions d'adaptation des plans doivent bien sûr être techniquement réalisables, mais Proximus se montre très réceptive. Depuis que j'ai introduit ce système, nous n'avons plus jamais de problèmes d'installation.
PROXIMUS sera présent au Salon de la Copropriété le jeudi 14 novembre 2024. Vous pourrez les visiter sur les stands 64 & 65.
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