La mobilité partagée fait désormais partie intégrante de la société actuelle. Elle offre de grands avantages économiques et environnementaux et permet plus d’espace dans les villes et agglomérations. En Flandre où le Betonstop est imminent, où la population augmente et où les terrains ouverts sont devenus des denrées rares, la voie est ouverte vers l’intégration structurelle du concept de covoiturage dans les projets immobiliers. Les autorités locales, les promoteurs immobiliers et les futurs habitants en sortent gagnants. Nous nous concentrons donc aujourd’hui sur la diminution des normes de parking.
MOBILITÉ PARTAGÉE
La mobilité partagée est l’utilisation d’un véhicule que partagent, simultanément ou successivement, plusieurs personnes. Ce concept comprend le covoiturage, le partage de vélos, le car pool ainsi que le partage de tout autre véhicule tels que hoverboards, bateaux, scooters, etc. La mobilité partagée offre une précieuse alternative à la possession de propres moyens de transports, souvent onéreux. Elle veille, en outre, à la transition de la possession d’un véhicule à sa simple utilisation, ce qui représente un des principaux avantages et une opportunité pour les projets de nouvelles constructions.
MOINS D’ESPACE DE VIE, EMPLACEMENTS DE PARKING PLUS CHERS
Les nouvelles habitations engendrent un trafic de voitures accru. Afin que les problèmes de parking ne se répercutent pas sur les rues avoisinantes, les administrations communales établissent une norme de parking minimum. En moyenne, les administrations communales demandent au promoteur immobilier de prévoir une place et demi, voire deux places de parking par unité d’habitation, ce qui représente pour la plupart des promoteurs et futurs habitants un investissement négatif. En effet, la création d’emplacements de parking supplémentaires coûte cher (principalement pour les grands projets pour lesquels la commune exige souvent que ceux-ci soient souterrains) et les habitants disposent de moins d’espace de logement, ce qui rend le bien immobilier moins intéressant à leurs yeux. Une conséquence négative supplémentaire de la norme de parking minimum est que malgré le fait que les emplacements de parking supplémentaires souterrains libèrent les rues, ils compliquent simultanément le concept à long terme des quartiers résidentiels écologiques et sans voiture.
LA MOBILITÉ PARTAGÉE ET LES PROJETS DE NOUVELLE CONSTRUCTION : GAGNANT - GAGNANT ET ENCORE GAGNANT !
L’empreinte écologique et environnementale des personnes qui ne possèdent pas de (deuxième) voiture est bien plus petite. Les personnes optant pour le covoiturage choisissent plus souvent des modes de transport doux et les personnes partageant les vélos utilisent moins la voiture qu’auparavant. En d’autres mots, la mobilité partagée renforce le transfert modal. Les personnes optant pour la mobilité partagée contribuent à la diminution du trafic, à la réduction d’émission de CO2 et l’amélioration de la qualité de vie dans les quartiers. En outre, moins de voitures et, par conséquent, moins d’essence et d’emplacements (de parking), sont nécessaires pour couvrir les besoins de mobilité totaux. Par exemple, une voiture partagée remplace, selon la forme de covoiturage, entre 4 et 16 voitures particulières. Ce qui libère de l’espace pour les cyclistes, les piétons et les rencontres. En effet, des connexions sociales se créent dans les quartiers de partage, sans parler du trafic plus fluide et plus sécurisant. En d’autres mots, la mobilité partagée propose une situation win-win-win. Le promoteur immobilier doit prévoir moins d’emplacements de parking, ce qui permet plus d’espace de vie et de rencontre. De plus, le fait que les acheteurs potentiels disposent immédiatement de suffisamment de mobilité (propre) sans devoir posséder eux-mêmes un véhicule représente pour le promoteur un argument de vente supplémentaire. Les autorités locales atteignent leurs objectifs sur le plan de la durabilité, la viabilité et l’augmentation d’espaces ouverts dans la commune. Le futur habitant peut ainsi disposer d’une superficie et/ou jardin plus vaste et, de plus, ne doit pas s’acheter de véhicule propre (coûteux).
CE QUI LIBÈRE DE L’ESPACE POUR LES CYCLISTES , LES PIÉTONS ET LES RENCONTRES. EN EFFET, DES CONNEXIONS SOCIALES SE CRÉENT DANS LES QUARTIERS DE PARTAGE, SANS PARLER DU TRAFIC PLUS FLUIDE ET PLUS SÉCURISANT.
DE L A THÉORIE À LA PRATIQUE ...
Klinkt dat alles als muziek in de oren, maar heb je als projectontwikkelaar, lokale overheid of vereniging van mede-eigendom geen flauw idee hoe eraan te beginnen? Vrees niet! Op 20 juni organiseerde Autodelen.net i.s.m. het Nederlandse Advier en vdk bank de inspiratiesessie ‘Autodelen bij nieuwbouwlocaties’.
INFO
Vous voulez en savoir plus ?
Les idées et l’inspiration ont été regroupées dans un livre d’inspiration: www.autodelen.net